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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 13:16

 

marksman web

 

 

 

Chers lecteurs,

Ce nouvel article aborde le sujet parfois controversé des réducteur de son ou des silencieux.  Ce mois-ci, c’est notre camarade Benoit qui va nous en entretenir. Il nous fournira notamment un éclairage sur son utilité tactique.

Partout dans les revues spécialisées et ce, depuis de nombreuses années, nous voyons des réducteurs de son (RDS), vulgairement appelés « silencieux », fleurir un peu partout sur tout type d’arme et ce, pour un diverses utilisations (tir tactique ou sportif).

 

rds

 

Personnellement, j’en monte sur presque toutes mes armes longues civiles depuis plus de 7 ans.   Bien entendu, je parle ici de silencieux de qualité et pas de systèmes artisanaux ou autres bricolages de l’ajusteur du coin.

 

DSCN3453

 

En ce qui concerne ma vie militaire, j’ai énormément œuvré pour leur utilisation sur les différentes armes que nous avions en dotation dans ma section et mon régiment. FAMAS, MINIMI, FRF2 et l’HECATE 2 de chez PGM ont ainsi été équipés de réducteurs de son tant à l’entrainement qu’en opération.

 

Article-sur-le-RDS 0174

 

DSCN3731 

 

 En voici les avantages au niveau tactique :

- Elimination du blast (réduction de la poussière due au tir) et protection de la zone ORL

  du tireur ;

 

- Elimination du recul et amélioration du contrôle de l’arme (excepté au calibre 50 bgm où la

  quantité de gaz est énorme) ;

 

 - Elimination de la détonation donc, confort lors de tir pour garder le dialogue au sein de

   l’équipe et pendant les transmissions radio ;

 

- Précision inchangée voire, améliorée grâce à la réduction des vibrations du canon (seul le

   point d’impact peut être décalé de quelques centimètres à 100m) et cela ne change rien à la

  balistique de la munition, contrairement à ce que l’on peut lire souvent ;

 

- Pas de détection du départ du coup ou très difficile à identifier passé les 100m grâce à

   l’absence de poussière au départ des coups, presque pas de détonation, pas de flamme en

   sortie de bouche (évitant ainsi toute gène pour l’emploi des JVN). Seule l’onde

   supersonique   est perceptible par la personne visée. En cas de rencontre à courte distance le

   bruit reste modéré, le rendant inaudible à quelques centaines de mètres voire, moins suivant

   la configuration du terrain.

 

Pour les inconvénients, on peut noter :

- Le  poids (de quelques centaines de grammes à quelques kilos, suivant l’arme) ;

 

- L’encombrement (environ 15 cm pour un RDS FAMAS MINIMI et un peu plus de 40 cm,

  pour le RDS  de l’Hécate 2 ;

 

- L’impossibilité de tirer une grenade à fusil rapidement pour le FAMAS.

Il est évident que je parle de tir avec des munitions standards car je fais partie d’un régiment d’infanterie et non des forces spéciales.

 

 

PIC 0007

 

 

J’utilise à titre personnel sur mes armes des réducteurs de sons pour tir supersonique donc standard et pour le tir subsonique donc, totalement silencieux

Pour ce dernier, la mise au point d’une cartouche demande de l’attention car elle nécessite une vitesse de l’ordre de 300m/s à 15°C sous 1013 de pression (étant donné que les munitions subsoniques sont très sensibles à ces facteurs et qu’il faut avoir de la marge lors d’une possible montée en température ou d’une montée en altitude) et qu’il ne faut pas dépasser le fameux mur du son.

Les munitions doivent avoir un poids de balle important afin de garder leur vitesse et un pouvoir vulnérant (pour en savoir plus, cliquer ici) à grande distance néanmoins, les distances d’emploi des munitions subsoniques restent courtes (0 à 200m). De part leur vitesse initiale très basse, les ogives des munitions subsoniques ne se déforment pas ou très peu, ce qui implique l’obtention d’un tir extrêmement précis qui permet par exemple, d’atteindre un organe vital tel que le bulbe rachidien dans le cadre d’un tir « police ».

 

Pour le tir sportif ou de loisir, le tir subsonique offre de nombreux avantages :

- Il est peu onéreux (étuis inusables ou presque, poudre vive en faible dose) ;

 

- Pas de recul ou presque ;

 

- Pas de bruit (pas de nuisances pour les voisins des clubs de tir) à titre d’exemple, souvent

  mes camarades, au pas de tir, se demandent si j’ai tiré et à la limite,  le bruit d’impact

  s’entend  plus que le bruit de départ.

 

Pour les inconvénients :

 

- Existence d’une flèche très importante ce qui est un pose un problème à partir d’une certaine

  distance pour les clubs équipés de pare-balles. Pour info, pour un 0 à 50m, je mets plus de 25

  MOA à 200m suivant les conditions du moment avec mon arme en 300 sav.

 

P7070077

 

Les réducteurs de sons présentent énormément d’avantages pour finalement peu d’inconvénients, les essayer, c’est les adopter J

Bien cordialement,

 

Benoit

 

 

Pour aller plus loin sur le sujet, voir les sites suivants :

 useful-links

 

  

http://www.rdsindustrie.com/

http://www.pgmprecision.com/fr_FR/accessoires/silencieux.html

http://servir-et-defendre.com/viewtopic.php?f=184&t=7766

http://www.cpadd.org/IMG/pdf/303._Les_blessures_occasionnees_par_les_vestiges_de_guerre.pdf

http://www.larmurier.net/FAQ.htm

 

 

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